L'Île aux Nattes

A Ste Marie les gens disent d'ici qu'il y a deux saisons : la saison des pluies et la saison où il pleut ! Nous ne savons pas trop dans laquelle nous sommes arrivés, mais hier on a pris quelques litres sur la tête.
Mais aujourd'hui c'est nettement mieux, comme le montre la vue que nous avons juste en sortant du bungalow ce matin.

Mais peut etre que le mieux ce n'est pas juste la météo mais le fait que l'on a refait une étape d'itinérant en vélo...bon que 12km de plat, en forçant surtout sur la jambe droite, mais 12km quand même, tralalala !

Quel plaisir de repédaler enfin un peu...en plus sur ce coté de l'ile, il y a une route toute neuve en bitume. Et elle borde la cote quasiment tout du long.

On fête même ça avec un petit déj après le départ au bord de l'eau sous les palmiers...et nous avons retrouvé de la confiture de fraise à Tamatave !

Nous nous dirigeons vers une autre partie de la famille Courissaca, Charles le frère d'Ernest et sa femme Solange. Ils habitent à l'extrème sud de l'ile à coté de l'aéroport avec leur fille, Maella. Dans l'heure de midi, nous partirons avec Bien-Aimé en pirogue pour faire le tour de l'ile aux Nattes encore un peu plus au sud.

Les couleurs, le soleil et tout ce que l'on peut voir vont réconcilier tout le monde avec Ste Marie, la traversée et les trombes d'eau d'hier !

Pique nique en pirogue...Maella est venue avec nous.

L'eau est calme et peu profonde dans le lagon, mais juste derrière la barrière de corail, l'océan indien est toujours là avec ses déferlantes impressionnantes

Le bungalow sous les palmiers ce n'est pas trop notre genre de vacances, mais avec de tels paysages il faut avouer que l'on se laisserait facilement envouter.

Baignade pour tout le monde, la seule averse de la journée tombera pendant que nous sommes dans l'eau, aucune importance !

La barrière de corail est à peine 100m à cet endroit. Nous avons emprunté palmes masque et tuba, le spectacle est fascinant. Il y a des poissons de toutes les formes et surtout avec des couleurs incroyables qui vivent autour de ces coraux. On voit également des coquillages, même des espèces de gros bénitiers. Par contre attention aux oursins, ils y en a plusieurs espèces qui pullulent sur ces fonds, et ils peuvent avoir des épines vraiment impressionantes, surtout dans l'eau où tout est plus gros. Il aurait fallut une caméra étanche pour ramener quelques vues de ce monde de némo.

Au retour, on s'arrètera acheter des capitaines à une pirogue qui rentre de la pèche. Ce n'est pas le poisson de la photo, c'était juste pour montrer à Jeanne et encore il est tout dégonflé.

La tête satisfaite d'une bonne journée de pirate...

Le soir au village de Maella...il y a encore plein de copains pour jouer !