vendredi 31 juillet 2015
Plus de téléphone??
Kichi-Aral
Aujourd'hui nous avons rencontré la famille Castets. Ils voyagent avec leurs deux filles sur des tandems dont la place arrière et conçue aux dimensions des enfants. Nous avions pris contact en France, et c'est un peu un coup de chance de réussir à se croiser.
Nous avons mangé ensemble et sommes repartis chacun dans notre sens dans la vallée. Ils vont monter à Song Kol dans les jours qui viennent.
Ce soir nous avons trouvé refuge entre le jardin d'une dame et la rivière. Trop gentile, elle nous a même fait un pain trop bon. On a visité la maison, et elle nous a montré le stock de confiture de framboise, dangereux de révéler ça à des cyclistes !
Nous avons mangé ensemble et sommes repartis chacun dans notre sens dans la vallée. Ils vont monter à Song Kol dans les jours qui viennent.
Ce soir nous avons trouvé refuge entre le jardin d'une dame et la rivière. Trop gentile, elle nous a même fait un pain trop bon. On a visité la maison, et elle nous a montré le stock de confiture de framboise, dangereux de révéler ça à des cyclistes !
Sophie
Hervé en plein tour de magie. Notez le double emploi de la pompe à vélo !
Depart sur une piste en train d'être refaite par des ouvriers Chinois. Il y a une voie interdite aux voitures, donc surement réservée aux vélos.
Il est préférable de se garer un peu!
Les enfants où l'on dort
Le fameux stock, cacheté par des livres !
Il y a souvent des portes ou fenetres assez travaillées
Ce n'est pas encore très bien tondu, mais les moutons sont en train d'y remédier !
La rivière, il y a vraiment du débit dans le bras principal.
La même, une fois la lune levée.
Chaek
On continue la descente de Song Kol vers la vallée au nord. Et ça se passe toujours sur la même abominable piste qu'hier. Celle de la mine de charbon.
Et d'ailleurs voilà un de ces pauvres blocs d'houille lâchement abandonné par un camion mal bâché, qui ne tardera pas à être écrasé en poussière pour finir sur des pauvres cyclistes !
Et d'ailleurs voilà un de ces pauvres blocs d'houille lâchement abandonné par un camion mal bâché, qui ne tardera pas à être écrasé en poussière pour finir sur des pauvres cyclistes !
D'ailleurs voila un de ces camions, mais celui là est de marque chinoise plus rare que les vieux Kamaz que l'on voit partout. Tout le jeu consiste à le croiser du coté où l'on ne sera pas ensuite noyé dans le nuage de poussière qu'il soulève. Et tant pis pour les quelques considérations du code de la route sur le sens de circulation. (Remarquez, vu la conduite pratiquée par ici il ne doit y avoir tout à fait le même nombre d'articles dans ce code !).
Un des premiers arbres feuillus que l'on a vu en redescendant. C'est curieux on a l'impression que l'ensemble du sol est constitué d'un lit de torrent assèché : que des galets et du sable où poussent quelques plantes arides.
Un truc que l'on n'a pas dû vous montrer, leur abri bus façon soviétique. Tout en panneaux de béton pré-fabriqué et un peu déglingués.
Et un monument (qui ne doit pas dater de l'ère soviétique, parce qu'il est plutôt sympa !), mais on ne sait pas ce qu'il commémore. C'était surement écrit dessus, mais en russe et en kirghiz.
Nous finirons par arriver dans la vallée plutôt fatigués et sales par la piste. On se jettera sur la première boutique pour un melon, quelques légumes et des gaufrettes !
jeudi 30 juillet 2015
Song kol la sortie
Nous avons commencé par gravir (à pied) la pente en herbe que nous avions laissée de coté hier soir. Bien raide !
Ca y est nous sommes en haut, 3250m.
Et comme on avait peur d'avoir pris un coup de chaud nous avions commandé un peu de pluie et de vent...nous sommes servis. Mais on n'a pas très bien dosé, ça caille vite à cette altitude !
La piste est des mieux balisées...et en très bon état. C'est pas grave, on a le temps et comme ça on progresse en franchissement.
Hop, encore un petit torrent à traverser. Le souci, c'est plutot que sur ce coup là on n'a pas trouvé où traverser les 50m de marais qui précédaient. Et on a préféré garder nos chaussures pour pousser nos vélos. Donc, une fois dans l'eau claire, on rince le tout !
Quand l'ornière n'est pas assez large, accroche toi Jeanne, la remorque gite un peu.
L'avantage de traverser plein de ruisseaux, c'est que l'on peut choisir le plus tard possible de refaire le plein d'eau. On nous a dit qu'elle est potable, mais on filtre tout de même !
C'est beau tout de même ?
Et voila on arrive en haut du col Kara-Keche 3364m, contents!
On voit la piste principale que l'on aurait pu prendre (plutot que le petit truc qui serpente à gauche) sans faire 3 fois le dénivelé. Mais là, on a une moyenne à faire palir tous les coureurs du dimanche matin, un peu moins de 10km en étant partis à 8h30 et arrivés en haut à 15h ! Et encore, la pause du midi a été écourtée par une averse !
Un couple de touristes allemands avec leur guide en 4*4 seront un peu ébahis de nous voir sortir de nulle part avec nos vélos et les enfants. D'ailleurs le temps que je descende aider Marie à pousser, ils sortiront de la voiture prendre les enfants en photo !
La vue de l'autre coté du col. La montagne n'est pas du tout la même, beaucoup plus abrupte.
Comme nous sommes tous seuls, on s'essaye au retardateur. Et on commence à descendre, pas trop envie de dormir là haut, il a un village dans 8km sur le gps (le même que pour la super piste à travers la montagne !).
Je n'ai pas mis trop de photos, mais les paysages sont grandioses.
Enfin une marmotte, même si elle est petite. Généralement on n'entend que leur sifflement d'alerte.
Et voila le village tant attendu. Une dizaine de roulottes des travailleurs de la mine de charbon juste au dessus. Ambiance très glauque, tout semble délabré, et l'ensemble est recouvert d'une bonne couche poussière d'houille.
A tel point que la "place" (le seul endroit où les vieux Kamaz peuveut faire demi tour) est entièrement noire, et semble baigner dans le marc de café.
Ceci dit, en attendant Marie et Paul, on boira un thé avec les mineurs et Jeanne finira un reste de nouilles dans une poêle surement du midi. Toujours et partout, l'accueil !Comme tout est sale et qu'il n'y a pas vraiment de place, on continue la descente. On se retrouve rapidement dans une gorge assez étroite. La piste n'était déjà pas brillante au dessus de la mine, mais là, elle est carrément massacrée par les camions qui transportent le charbon. Par moment, elle est complètement noire par les morceaux perdus puis écrasés par les suivants.
On finira un peu fourbu de cette journée. On posera la tente ici, dès que la gorge s'est rouverte et nous a laissé un endroit à peu près plat pour dormir.
Le torrent est juste derrière pour rincer toute la poussière !
Une photo qui n'est pas au bon endroit, mais Paul a trouvé un moyen de transport plus adapté pour l'exploration de la montagne !
Song Kol, il fait toujours aussi beau
Aujourd'hui il fait encore plus beau qu'hier. Il reste encore quelques bosses à franchir pour rejoindre la rive plus plate du lac. A froid comme ça le matin ça nous parait encore plus dur qu'hier. Surtout qu'à 3000m, au bout d' une minute d'effort on a l'impression de ressembler à un chien haletant suite à un 100m derrière la camionnette du charcutier ! Nous sommes obligés de nous mettre à deux pour pousser le vélo de Marie, et même comme ça c'est un peu limite.
L'avantage de ce yoyo altimétrique, c'est que les points de vue sont vraiment magnifiques, aussi bien du coté lac que montagne. On croisera deux jeunes cavaliers, qui feront faire un tour de cheval à Paul après avoir essayé dans l'hilarité le vélo couché.
Vers midi, on s'arrête près d'une yourte. On se retrouve invité pour le thé++. Mais pas d'erreur cette fois ci, on progresse, on n'a pas fait de tartine à la graisse de mouton !
Comme les photos d'étal de boucher de Mada vous manquent peut être, nous avons pensé à vous photographier le mouton qui sèche accroché à l'ossature de la yourte ...miam miam ?
Les pistes ne sont pas trop marquées dans les pâturages, le peu de voiture roule un peu partout. Et donc forcément, on s'égare facilement. Sur notre carte papier ne figure qu'une infime partie des pistes et leur tracé est des plus douteux. Bien que l'on galère un peu avec les caractères cyrilliques, on ne peut que remercier le GPS qui nous sort de bien des doutes. On finira par couper à travers pour rejoindre le col de sortie. Mais notre gestion approximative des courbes de niveaux nous a fait finir ce soir en haut d'une vallée sans vraiment de piste pour passer de l'autre coté. J'ai commencé à aller voir à pied, au vu de la pente, on a remis ce chantier à demain !
On finira bien par retrouver la bonne piste pour sortir.
Sinon les couleurs du soir sont très sympa. Et la majorité des habitants de la vallée à dû passer nous voir. Paul et Jeanne ont refait du cheval et de l'âne, et nous avons complété le stock de kourout !
L'avantage de ce yoyo altimétrique, c'est que les points de vue sont vraiment magnifiques, aussi bien du coté lac que montagne. On croisera deux jeunes cavaliers, qui feront faire un tour de cheval à Paul après avoir essayé dans l'hilarité le vélo couché.
Vers midi, on s'arrête près d'une yourte. On se retrouve invité pour le thé++. Mais pas d'erreur cette fois ci, on progresse, on n'a pas fait de tartine à la graisse de mouton !
Comme les photos d'étal de boucher de Mada vous manquent peut être, nous avons pensé à vous photographier le mouton qui sèche accroché à l'ossature de la yourte ...miam miam ?
Les pistes ne sont pas trop marquées dans les pâturages, le peu de voiture roule un peu partout. Et donc forcément, on s'égare facilement. Sur notre carte papier ne figure qu'une infime partie des pistes et leur tracé est des plus douteux. Bien que l'on galère un peu avec les caractères cyrilliques, on ne peut que remercier le GPS qui nous sort de bien des doutes. On finira par couper à travers pour rejoindre le col de sortie. Mais notre gestion approximative des courbes de niveaux nous a fait finir ce soir en haut d'une vallée sans vraiment de piste pour passer de l'autre coté. J'ai commencé à aller voir à pied, au vu de la pente, on a remis ce chantier à demain !
On finira bien par retrouver la bonne piste pour sortir.
Sinon les couleurs du soir sont très sympa. Et la majorité des habitants de la vallée à dû passer nous voir. Paul et Jeanne ont refait du cheval et de l'âne, et nous avons complété le stock de kourout !
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