Soeur Françoise et Judith nous souhaitent une bonne route, enfin plutôt une bonne piste, car le bitume s'arrête 100m au dessus de chez elles !
Il fait très beau mais visiblement il y a le même vent que la veille.
Au secours, plein d'enfants très gentils me courent après !
La vallée de Farasiho qui s'éloigne doucement. Ça devrait aller, la piste est plutôt correcte...et surtout la pente n'est pas dessinée que pour des capacités de franchissement des charrettes à zébus.
À chaque montée descente, le sol est usé par les véhicules, et tous les cailloux apparaissent...le slalom en équilibre est plus éprouvant et surtout beaucoup plus lent. Mais on est tellement content de ne plus se retrouver face à des murs inmontables !
Prêt pour la douche de poussière ?
Mais ceux ne sont pas les camions qui sont génants, on a dû en croiser moins de dix sur la journée...le vent soulève par moment de tels nuages de poussière que nous sommes obligés de nous arrêter, fermer les yeux et toutes les autres écoutilles en attendant gentillement que ça passe.
La piste est souvent recouverte d'une couche de "farine" très volatile, qui peut être plus haute que nos chaussures quand les courants d'air ont tout rassemblé dans le même endroit.
Il faut tout de même faire attention car on ne voit plus du tout ce qu'il y a dessous, et j'ai failli m'étaler avec des graviers cachés qui roulent sous les pneus !
On ne tarde pas à en être complétement recouvert.
À force de monter régulièrement et de redescendre un peu de temps en temps aussi, nous finirons par franchir le troisième "col" à 2083m. Avec le vent qui souffle, il ne fait pas chaud du tout la haut, et on cherchera un petit coin à l'abri pour manger.
On commence à distinguer la vallée où serpente la nationale 7...c'est tout au loin juste contre la dernière chaine de montagnes. Le petit serpent bleu c'est une rivière, désolé nous n'avons que le télephone pour se faire une idée des photos !
L'heure du coucher du soleil avance, et nous finssons par faire comme certains touristes et ne même plus descendre de notre véhicule pour prendre des clichés !
Et le village d'Ambohibary, où je vous laisse imaginer la couleur de l'eau qui coulait quand nous nous sommes lavés !
On a fait presque 46km sur cette jolie piste, plutôt satisfait de voir que l'on sait encore pédaler contrairement à hier !
2083m c'est pile poil l'altitude du col du Mont Cenis. Bravo.
RépondreSupprimerPar contre les paysages que vous voyez de la haut n'ont rien à voir avec ceux des Alpes.
Sur la photo j'ai pas vu de virgule au niveau de l'affichage de la température mais 170° ça me parait vraiment trop et 1,7° trop peu ==> je choisis donc 17° (j'ai bon???)
Bien aimé toutes ces photos de piste avec un plus pour la 9 (là où Paul et Marie croisent le camion) et aussi la 14 qui montre l'état des chaussures. D'ailleurs tout en lisant ce post je me demandais si le soir vous aviez de quoi "faire le propre" et à la fin on est rassurés : oui vous avez retrouvé votre couleur de vazaha (ouffff).
Et encore une fois bravo pour toutes ces grimpettes et surtout avec ce vent c'est vraiment la galère (parole de cyclos)
Et non heading c'est le cap
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