Petit déj rapide ce matin car il y a un vent du diable et on n'a pas trouvé de pain, juste des moufballs (orthographe purement imaginative), sorte de beignet de farine.
Et on se met vite en route
Le lac de Dango dans la descente.
Ils indiquent juste + de 10%, mais ils y sont très largement. On ne descend pas vite du tout tellement il est difficile de s'arreter.
Aujourd'hui la route n'est qu'une succession de cotes relativement courtes mais incroyablement pentues. Des jeunes supers sympas nous aideront à pousser nos vélos dans une série de montées infranchissables pour nous en pédalant. Ils porteront même Jeanne.
On est toujours bien haut autour de 1760m.
Avec le vent Jeanne a bien du mal à enfiler sa polaire...je crois que c'est la première fois que j'entends siffler le vent dans les rayons. Même dans les faux plats descendants on gardera le petit plateau pour mouliner contre lui.
L'arrivée sur Faratsiho, le seul km vraiment plat dans une rizière mais rien pour nous abriter du vent de face.
Ces deux derniers jours auront été très éprouvants, pour la première fois Jeanne a dû descendre de la remorque et monter à pied. Ça devrait aller mieux demain, on arrive à la fin du bitume, mais normalement c'est un relief moins casé.
Nous sommes accueillis par les Soeurs du Christ qui tiennent un orphelinat avec 70 filles de 2 à 18 ans. Soeur Françoise nous fait visiter.
La niaque un peu attaquée par la route remonte vite...il y a tellement de choses à découvrir partout. L'envie de voir et rencontrer reprend vite le dessus.
Elles ont une ferme en contre bas pour nourrir les filles, volailles, cochons, vaches, lapins...
L'ensemble est soutenu par une association française que le frère de soeur Françoise a montée.
Le dortoirs des plus jeunes.
Pas facile pour nous d'accepter la situation de ces enfants.
La plupart des enfants ont perdu leur mère à la naissance. On nous a dit qu'à Mada il y a encore un accouchement sur cinq se termine mal pour la mère ou l'enfant.
Les moyennes
Et les grandes, les nounours ont été remplacés par les tables de nuit.
Une des salles d'étude.
Après un très bon repas avec les soeurs, nous passerons une soirée très interessante avec Judith, une ancienne pensionnaire, une des seules à avoir était adoptée à 9 ans par une famille française. Elle a maintenant 26 ans, et depuis 2010 elle revient tous les étés avec un projet humanitaire pour l'orphelinat. Cette année, elle a decidé de passer une année entière avec les enfants. Elle va faire un film de promotion pour l'association.
Coucou la famille,
RépondreSupprimerC'est vrai que ça donne la chair de poule ces statistiques sur les naissances, et ces dortoirs avec ces lits qui se ressemblent tous, sans aucune intimité pour les plus grandes ... c'est quand meme triste à voir.
Bisous à tous
Heureusement que ces petites filles ont trouvé refuge ici même si, effectivement, c'est assez tristoune comme environnement. Incroyable l'histoire de cette jeune fille adoptée qui revient régulièrement pour aider. Biz et plein de courage avec ce vent! Marie-Astrid
RépondreSupprimerl'environnement des dortoirs n'est pas si mal du le standing malgache, c'est propre et il y a des décorations un peu partout...ce n'est pas si triste que ça en a l'air sur les photos...
Supprimermoufballs -> mofobola :)
RépondreSupprimerBonjour je vous admire.
RépondreSupprimerJudith nous a fait voir votre film
Je suis une adhérente de l'association. Pour que vive faratsiho. Nous avons pris un immense plaisir à décorer le dortoir des moyennes lors de notre séjour il y a trois ans.
Bonjour,
RépondreSupprimerOn dit mofo baolina Monsieur et Madame( en mot à mot beignet de ballon) en petit format