Nous avons commencé par gravir (à pied) la pente en herbe que nous avions laissée de coté hier soir. Bien raide !
Ca y est nous sommes en haut, 3250m.
Et comme on avait peur d'avoir pris un coup de chaud nous avions commandé un peu de pluie et de vent...nous sommes servis. Mais on n'a pas très bien dosé, ça caille vite à cette altitude !
La piste est des mieux balisées...et en très bon état. C'est pas grave, on a le temps et comme ça on progresse en franchissement.
Hop, encore un petit torrent à traverser. Le souci, c'est plutot que sur ce coup là on n'a pas trouvé où traverser les 50m de marais qui précédaient. Et on a préféré garder nos chaussures pour pousser nos vélos. Donc, une fois dans l'eau claire, on rince le tout !
Quand l'ornière n'est pas assez large, accroche toi Jeanne, la remorque gite un peu.
L'avantage de traverser plein de ruisseaux, c'est que l'on peut choisir le plus tard possible de refaire le plein d'eau. On nous a dit qu'elle est potable, mais on filtre tout de même !
C'est beau tout de même ?
Et voila on arrive en haut du col Kara-Keche 3364m, contents!
On voit la piste principale que l'on aurait pu prendre (plutot que le petit truc qui serpente à gauche) sans faire 3 fois le dénivelé. Mais là, on a une moyenne à faire palir tous les coureurs du dimanche matin, un peu moins de 10km en étant partis à 8h30 et arrivés en haut à 15h ! Et encore, la pause du midi a été écourtée par une averse !
Un couple de touristes allemands avec leur guide en 4*4 seront un peu ébahis de nous voir sortir de nulle part avec nos vélos et les enfants. D'ailleurs le temps que je descende aider Marie à pousser, ils sortiront de la voiture prendre les enfants en photo !
La vue de l'autre coté du col. La montagne n'est pas du tout la même, beaucoup plus abrupte.
Comme nous sommes tous seuls, on s'essaye au retardateur. Et on commence à descendre, pas trop envie de dormir là haut, il a un village dans 8km sur le gps (le même que pour la super piste à travers la montagne !).
Je n'ai pas mis trop de photos, mais les paysages sont grandioses.
Enfin une marmotte, même si elle est petite. Généralement on n'entend que leur sifflement d'alerte.
Et voila le village tant attendu. Une dizaine de roulottes des travailleurs de la mine de charbon juste au dessus. Ambiance très glauque, tout semble délabré, et l'ensemble est recouvert d'une bonne couche poussière d'houille.
A tel point que la "place" (le seul endroit où les vieux Kamaz peuveut faire demi tour) est entièrement noire, et semble baigner dans le marc de café.
Ceci dit, en attendant Marie et Paul, on boira un thé avec les mineurs et Jeanne finira un reste de nouilles dans une poêle surement du midi. Toujours et partout, l'accueil !Comme tout est sale et qu'il n'y a pas vraiment de place, on continue la descente. On se retrouve rapidement dans une gorge assez étroite. La piste n'était déjà pas brillante au dessus de la mine, mais là, elle est carrément massacrée par les camions qui transportent le charbon. Par moment, elle est complètement noire par les morceaux perdus puis écrasés par les suivants.
On finira un peu fourbu de cette journée. On posera la tente ici, dès que la gorge s'est rouverte et nous a laissé un endroit à peu près plat pour dormir.
Le torrent est juste derrière pour rincer toute la poussière !
Une photo qui n'est pas au bon endroit, mais Paul a trouvé un moyen de transport plus adapté pour l'exploration de la montagne !
Ben une journée encore mouvementée. Certes le GPS peut être déclaré comme fautif mais faut pas lui mettre tout sur le dos, le poooovre!
RépondreSupprimerEn tout cas belles photos que cette journée vous a permis de faire et je suppose que vous avez bien dormi car après toutes ces poussettes .....on est cuit de chez cuit.